Chères lectrices, chers lecteurs,

Un événement pour les vapoteurs va avoir lieu en France, à Bordeaux ! Il s’agit du premier Salon international de la cigarette électronique et de la vapologie. Les professionnels et les fans de cigarette électronique, et aussi les dubitatifs, pourront se promener dans le Hangar 14 Quai des chartrons pour discuter, découvrir et redécouvrir ce petit objet à la mode.

Les professionnels ont rendez-vous les deux premiers jours, le jeudi 13 et le vendredi 14 mars, qu’ils fassent partie des exposants ou en tant que visiteurs. En effet, la liste des exposants est bouclée depuis mi-janvier, mais les badges professionnels sont gratuits sur le site de l’expo. Pour l’instant, le programme n’est pas définitif mais il y aura certainement des débats, des tables rondes et des conférences pour parler de la vapoteuse. Les autorités vont-elles décider de son sort et dans quelles mesures ? Les études arrivent-elles à terme pour innocenter enfin les cigarettes électroniques ? Comment le marché peut-il s’étendre avec la fronde des tabagistes ? Autant de sujets qui promettent des discussions passionnées pour les concernés !

Le 15 mars, le public majeur pourra à son tour accéder au salon et participer à d’autres conférences. Ceux qui sont déjà convaincus pourront toujours faire un tour pour découvrir les nouveautés sur les stands, ceux qui le sont moins pourront discuter directement avec tous les acteurs (fabricant de matériel, d’e-liquides, revendeurs, associations) et se faire leur avis sur la question.

En tout cas, le fait que cela se passe en France montre bien que la communauté des vapoteurs y est active !

Nous l’avons vu dernièrement, après de nombreux polémiques et débats autour de la cigarette électronique, sa commercialisation ne fut pas des plus simples ! Une fois sa mise en vente libre approuvée, sa composition a été établie comme 450 fois moins nocives que les cigarettes classiques. Depuis les e-cigarettes sont alors vues en premier lieu par les fumeurs comme un moyen efficace de diminuer leur consommation de cigarettes industrielles.

Mais alors pourquoi, dans le contexte de la lutte anti-tabac, le projet de classer la cigarette électronique comme médicament a été rejeté en octobre dernier par le Parlement Européen, me diriez-vous. Basé sur des sondages effectués  par Yougov sur internet entre le 4 et 8 octobre 2013 sur un échantillon représentatif de 1004 Français, le Parlement a établi sa réforme en tenant compte des résultats de la société pionnière internationale d’études de marché, présentant une majorité de français, 59%, qui ont voté contre, et seulement 23% qui étaient pour sa « médicalisation ». De plus, par un manque de recul considérable et d’études scientifiques sur la possible nocivité de la cigarette électronique,  l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé par précaution en juillet que " la sécurité des cigarettes électroniques n'a pas été encore scientifiquement prouvée ". Il est vrai que la cigarette électronique n’est pas un produit anodin et que ses effets à long terme restent méconnus pour le moment. De ce fait, officiellement les Vapoteuses ne peuvent être considérées à l’heure actuelle comme substitut au tabac sous forme de médicament. Il n’empêche qu’elles possèdent un potentiel significatif qui attire de nombreux fumeurs désirant se libérer de l’emprise de la cigarette classique.  Mais avec l'étude scientifique effectuée fin août en Nouvelle-Zélande qui affirme que l'e-cigarette était au moins aussi efficace que les patchs pour arrêter de fumer, cela a redoré son image et créé un réel succès auprès des fumeurs, et qui a fait considérablement baissé les ventes des autres substituts nicotiniques (- 13% pour les patchs et gommes en un an).

Avec des témoignages de plus en plus nombreux d'anciens fumeurs « libérés » qui affirment que Vapoter peut être un réel moyen de stopper le tabac, la cigarette électronique à tout pour devenir Le remède miracle de tous les fumeurs sans perdre une seule de vos habitudes gestuelles !

Chères lectrices, chers lecteurs,

Il fallait s’y attendre, à force que les autorités prennent leur temps pour se décider sur la cigarette électronique, certains se sont senti pousser des ailes, ont commencé à créer des publicités télé et là, BAM ! le Parlement européen l’interdit.

Depuis des mois que les fabricants attendaient cette prise de position, ils sont bien servis ! Le vote devait se faire en septembre, mais apparemment il a été jugé que cela méritait un mois de plus pour en débattre. Finalement, depuis le 8 octobre, l’e-cig est plus ou moins considérée comme un produit dérivé du tabac (même si cela peut choquer puisqu’elle n’en contient pas) donc sa publicité et la commercialisation aux mineurs sont interdites. Ça, c’est fait.

Les points qui vont aider à établir enfin une certitude concernant ce que ce produit contient ont aussi été votés. Les fabricants se voient autorisés à utiliser une quantité de nicotine de 30 mg/ml au maximum, alors qu’actuellement les cigarettes électroniques contenaient jusqu’à 19,6 mg/ml pour les plus fortes. Les fabricants vont devoir déposer la liste des ingrédients de tous leurs produits auprès des autorités, comme ça les consommateurs devraient aussi y avoir accès.

Enfin, les paquets devront aussi afficher, comme ceux des cigarettes classiques, un avertissement sous forme de message. Au passage de cette session, le Parlement a décidé que ledit avertissement devrait représenter 65% du paquet et être situé en haut, donc la marque des cigarettes (vraies ou électroniques) apparaitra maintenant en bas. Puisqu’il n’a pas été jugé utile de les considérer comme des produits médicinaux, les cigarettes électroniques seront en vente libre. Pas de projet de les vendre en pharmacie ou en tabac, dans un souci de liberté du commerce.

Chers amis vapoteurs,

Très bientôt se déroulera la Journée mondiale de la vapote, dédiée à la cigarette électronique, ce substitut du tabagisme sans tabac et avec beaucoup moins de substances nocives. En ce jour bienheureux, les vapoteurs de France et de Navarre, mais aussi tous les autres de par le monde pourront afficher avec fierté leur choix de ne pas fumer et de ne pas soumettre leur famille et leurs amis à leur mauvaise habitude. Cela se passera autour du 19 septembre prochain, et toute la semaine du 16 au 22 sera dédiée à ce sujet de société, afin que chaque pays choisisse la date qui lui sied le plus.

Renseignez-vous auprès du site officiel world-vaping-day.com pour savoir où se passeront les festivités les plus proches de chez vous, et s’il n’y en a pas (l’initiative n’en est qu’à son deuxième opus), libre à vous d’organiser l’événement ! Invitez des spécialistes et des médecins pour donner des conférences, organisez des débats ou des activités ludiques, des jeux-concours, etc. Faites travailler votre imagination pour faire de ce jour un rendez-vous à ne pas manquer les prochaines années !

Avec plus d’un million de vapoteurs en France, vous avez là un public attentif et concerné par sa lubie. Que ce soit par souci de santé ou d’économie, la plupart des vapoteurs défendent haut et fort leur dispositif et ne manqueront pas de visiter une fête en son honneur. Et si vous êtes du côté des commerçants, c’est toujours l’occasion de faire de la pub avec vos collègues concurrents.

À vous de jouer pour faire en sorte que tous les fumeurs cessent d’empoisonner l’air de leur entourage !

Chères amies et chers amis de la vapote,

Il s’en est passé des choses dans le monde de la cigarette électronique ces dernières semaines ! Voici un petit condensé, histoire de faire comme si on n’avait rien raté…

28 mai : Le professeur Dautzenberger de l’Office français de prévention du tabagisme, soutenu par la Direction générale de la santé, a remis son Rapport et avis d’experts sur l’e-cigarette que la ministre de la santé Marisol Touraine avait demandé. Où l’on apprend plus certainement les effets de la cigarette électronique sur la santé et celle de son entourage, histoire d’espérer de futurs débats enfin basés sur des fondations scientifiques avérées.

31 mai : Lors de la Journée mondiale sans tabac, les buralistes étaient censés ne pas vendre de cigarettes. Même si l’on se doute que cela n’a pas été le cas (tous les fumeurs de mon entourage ont pu se procurer leur drogue ce jour-là), c’était toutefois l’occasion pour les plus économes ou les plus hypocondriaques de se mettre à la cigarette électronique. Et oui, elle ne contient pas de tabac !

Juin : Marisol Touraine annonce qu’elle prépare une loi qui restreint la liberté des vapoteurs. En trois points, elle souhaite interdire la vente aux mineurs, interdire la publicité de l’e-cig, interdire de vapoter dans les lieux publics. L'une des raisons invoquées c'est l’incitation à fumer que représente la cigarette électronique pour les enfants et les jeunes adultes, de par la ressemblance avec la cigarette classique.

11 juin : Un professeur, Jean-François Etter, qui devait initialement se joindre au collège d’experts ayant signé le rapport suscité a refusé d’y participer. Il dénonce la rigueur scientifique dont fait preuve le rapport comme « loin des standards internationaux ». Au-delà, il ne comprend pas pourquoi Marisol Touraine persiste dans sa décision d’interdire l’usage de l’e-cig dans les lieux publics, puisque les études actuelles anglo-saxonnes (la référence selon lui), prouvent sa quasi-totale innocuité.

aujourd'hui : Le prix du tabac a augmenté de 6%. Le paquet de Marlboro dépasse désormais les 7 euros. L’équivalent en e-cig, ce n’est toujours que 2 euros en moyenne…

À bientôt pour de nouvelles aventures de la cigarette électronique envers et contre la mauvaise foi !